La Police Nyon Région accompagne une collaboratrice dans son changement de genre.
Lors de son audience du 10 février, le tribunal civil a admis la procédure de changement de genre de la Sergente-major Raphaëlle Guglielmetti, employée en tant que cheffe de brigade à la Police Nyon Région. D’entente avec Madame Guglielmetti, l’Association de communes Police de la région de Nyon souhaite informer les Corps partenaires et la population de ce changement de statut, tout en réaffirmant son soutien envers son employée durant son coming-out.
Par personnes transgenres, l’on entend les personnes dont l’identité de genre intimement perçue ne correspond pas au sexe qui leur a été attribué à la naissance. La transidentité souffre encore aujourd’hui de nombreux préjugés, et la méconnaissance qui entoure cette question conduit l’Association à souligner son engagement en faveur de l’inclusion et de la diversité.
La Sergente-major Guglielmetti a choisi de dévoiler son changement de genre pour deux raisons. D’une part, elle souhaite ouvrir le dialogue sur cette thématique sensible, laquelle confronte encore les personnes transgenres à la discrimination et au déni d’une partie de l’opinion publique. Elle espère, par son témoignage, offrir aux personnes touchées par ce questionnement identitaire la possibilité d’entrevoir une démarche similaire. D’autre part, elle reste convaincue qu’une information éclairée reste la meilleure arme face à l’ignorance et aux préjugés. Amenée, dans sa fonction de policière, à afficher publiquement son identité de genre, elle en appelle au respect de ses droits et de sa dignité.
La Police Nyon Région s’associe au message d’intégration de sa collaboratrice et met d’ores et déjà tout en œuvre afin que Mme Guglielmetti puisse vivre en accord avec son identité féminine. Des mesures d’encadrement sont également prévues pour l’ensemble des collaborateurs·trices de la PNR afin que le dialogue prédomine dans ce contexte inhabituel.
